PhotomorphiZm - Mes contes.
J'ai toujours été attirée par les contes, les paraboles ou ces petites histoires désuettes que l'on raconte pour répondre à une question compliquée.
Elles sont concises pour tout un monde qu'elles renferment.
Leur absurdité douce. Leur chaos dépaysant. Leur cruauté aussi romantique que bucoliques. Leur incohérance magique. Le tout avec une dimension morale voire intellectuelle permettant de les revivre à l'infini.
Plus tard par le biais du théâtre, je me suis rendu à l'évidence. Chaque situation, choix, direction, existence, richesse, déconvenue, immondise, enthousiasme, élan, abandon était un contes à se faire. C'était une affaire de mise en scène narrative de symboles et d'images clefs. Et tout comme le visuel, le contes m'est réapparu comme un raccourci au langage, au débat, à l'émotion.
Ainsi donc, dans le contes, l'impossible devenait possible.
Chaque possible devenait un sens.
Chaque sens appellait l'imagination.
L'imagination allait au delà de la limite du meilleur et du pire.
Et le meilleur, le pire, redevenaient mon possible puisque je les porte en moi.
Il était donc évident que je sois dans la possibilité d'ouvrir ce livre de contes un jour.